GNR : pas d’évolution sans compensation
13 juillet 2023Jachères ?
26 juillet 2023Depuis plusieurs années, la France est en tête du palmarès du magazine britannique « The Economist », qui publie le classement des pays selon l’indice de durabilité de leurs modèles agricoles et alimentaires.
Pourtant, l’agriculture française est en proie en permanence à des méthodes de militants radicaux français et européens. Ceux-ci oublient, par ailleurs, qu’ils ont trois repas de qualité par jour en France et en Europe, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui dans de nombreux pays à travers le monde.
Cette situation, au-delà des agriculteurs, excède aussi les citoyens. En effet, vous n’êtes pas seuls, car selon le baromètre Odexa-Fiducial pour le Figaro, 85 % des français désapprouvent les sabotages d’infrastructures et d’exploitations agricoles.
Entre la guerre de l’eau, les dégradations de compteurs, les récents saccages de vergers, des intrusions dans les élevages… la coupe est plus que pleine.
L’État, par tous les moyens possibles, essaie désespérément de faire face à cette situation inédite et tente de poursuivre ces fauteurs de troubles très organisés.
Dans ces moments ô combien difficiles, le calme est de rigueur. Cet acharnement contre le « bon sens paysan», devient incompréhensible. Est-ce animé par du dogmatisme ou par des intérêts économiques ? Ou les deux à la fois ? Les uns manipulant les autres…
La tentative de décroissance profite forcément à certains, dans un contexte d’explosion des besoins alimentaires sur la planète.
Pourtant, l’agriculture française et ses agriculteurs peuvent être fiers de leur réussite collective. Les agriculteurs s’adaptent en permanence, au rythme de la recherche et des innovations, quand celles-ci ne sont pas bloquées au niveau de l’Europe par ces mêmes détracteurs…
Les agriculteurs français n’ont jamais baissé les bras car leur métier est plein de sens : assurer la souveraineté alimentaire à la population et apporter pour partie une réponse aux besoins énergétiques. Les citoyens français ne sont pas dupes car 82 % ont globalement une bonne opinion de la profession agricole, selon le sondage Odexa ; elle est même jugée utile pour 96 % d’entre eux.
Ce plébiscite est la meilleure réponse qui puisse être apportée. S’il y a bien un combat à mener, c’est de continuer à renforcer cette confiance avec la population française. Car c’est par elle que nous aurons le meilleur soutien politique et médiatique.
Soyons fiers de nos entreprises et de la dynamique collective que nous impulsons avec les organisations agricoles et syndicales, et notamment la FNSEA et le COPA.
Il y a quelques années, des détracteurs parlaient de l’agriculture française en la comparant à de la malbouffe. Ils sont devenus inaudibles à ce jour.
Les acteurs d’une certaine décroissance d’aujourd’hui, même s’ils réussissent à infiltrer de nombreux réseaux politiques, associatifs ou médiatiques, auront aussi le même sort. Car plus qu’hier, il va falloir mettre en avant le mot « PRODUIRE » dans la durabilité pour faire face aux nombreux besoins alimentaires et énergétiques de la population mondiale, tout en apportant des réponses au changement climatique, notamment grâce à l’utilisation de biomasse agricole.