Récolte correcte, revenus en berne
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6 octobre 2025
De g. à d. Julien Boucquemont (président JA), Monsieur le préfet, Hervé Lapie (président FDSEA), Pascal Collard (président Chambre Agri), Virgil Noizet (agriculteur).
La FDSEA, JA et la Chambre d’Agriculture ont invité le nouveau préfet, Monsieur Royet, sur une exploitation agricole afin d’aborder les sujets de préoccupation des agriculteurs.
Arrivé dans la Marne depuis le 1er septembre, l’ancien préfet de la Haute-Saône a déjà une expérience des questions agricoles, et a accepté l’invitation de la profession agricole sur l’exploitation de Virgil Noizet, à Aubérive. Plus de deux heures d’échanges avec les élus FDSEA, JA, Chambre d’Agriculture, ainsi que les agriculteurs du secteur, également conviés, ont permis d’aborder de nombreux sujets et de présenter les différentes filières agricoles marnaises à Monsieur Royet. Les sujets ont été variés :
• les inquiétudes sur les revenus des agriculteurs face aux prix des productions agricoles,
• la présence du loup dans les départements voisins et les menaces d’attaques,
• la surtransposition européenne et la concurrence déloyale,
• la directive nitrates : alerte sur le manque de logique agronomique sur les reliquats azotés entrée hiver,
• la nécessité de sécuriser et développer l’irrigation pour faire face au changement climatique,
• la transmission des exploitations agricoles,
• la gestion et la régulation du niveau du lac du Der afin d’éviter les inondations,
• la nécessité de poursuivre sur le terrain l’entretien des fossés,
• les incivilités, toujours d’actualité dans les exploitations agricoles,
Le préfet a partagé son état d’esprit concernant la complexité et les contradictions françaises : « C’est à moi et aux services de l’État d’en faire des solutions simples ». Les élus ont exprimé leur volonté de poursuivre les rencontres semi-trimestrielles, mises en place avec Monsieur Prévost, ancien préfet de la Marne, afin de travailler sur les sujets et les problématiques locales, proposition que le préfet à accepté en concluant : « La porte de la préfecture est toujours ouverte pour traiter des situations générales et individuelles ».
Lisa BEAUDOIN, Lauriane ROUSSEAUX
