
Reliquats entrée hiver : le Préfet de région confirme l’obligation
7 novembre 2025
Pas de pays sans paysans !
12 novembre 2025Face à l’augmentation des dégâts agricoles, une seule solution : réduire la population de sangliers. En 2023, la signature d’accords nationaux entre la Fédération nationale des chasseurs, Chambres d’agriculture France, la FNSEA et les ministères de l’Agriculture et de la Transition Écologique visait une baisse des dégâts agricoles en échange d’un soutien financier conséquent au monde de la chasse.
Cette baisse des dégâts devait s’opérer sur trois saisons de chasse avec comme référence l’année 2019, ni trop élevée, ni trop basse en termes de surfaces agricoles détruites. L’État abondait à hauteur de 60 millions d’euros pour prendre à sa charge une partie du coût de l’indemnisation aux agriculteurs et motiver les chasseurs à prélever plus de sangliers. Mais voilà, peu de départements ont atteint l’objectif.
Les surfaces agricoles et viticoles détruites sont toujours élevées, beaucoup trop élevées. Au printemps 2025, dans la Marne, lors des Comités techniques locaux, les attributions de sangliers ont été conséquentes et adaptées aux volumes de dégâts par unité de gestion cynégétique. De bons élèves, il y en a et je peux les citer. Bravo aux secteurs Trois Fontaines, Bocage Champenois et Traconne ! Par contre, pour les autres, il y a du souci à se faire. Certains n’ont que faire des objectifs fixés par la Fédération des chasseurs. Alors qu’ils devraient réguler le sanglier afin d’établir un équilibre agro-sylvo-cynégétique, ils pensent surtout à faire de la gestion de la population pour avoir autant de sangliers à tirer l’année suivante. C’est déplorable ! Je soutiens donc à 100 % les préconisations des élus de la Fédération des chasseurs qui demandent de prélever le maximum des 18 620 sangliers attribués. De plus, les risques sanitaires liés à la peste porcine africaine (PPA) pourraient être désastreux pour la faune sauvage et les élevages de porcs ; et avec une telle population de sangliers ils restent d’autant plus élevés.
Sébastien DELANERY, Responsable de la commission faune sauvage FDSEA 51



